Les textes en français ne sont qu’une ébauche pour vos traductions. La structure écrite du mandarin est totalement différente de celle du français.
En mandarin les articles n’existent pas, le grammaire est très simple…
Par contre le reste est plus complexe.
Les mots sont souvent un assemblage de plusieurs symboles.
Exemple : la météorologie se dit : Tian (ciel) qi (souffle), le tempérament du ciel.
Les translations des noms propres se font par la phonétique. Les pictogrammes ou les idéogrammes sont généralement juxtaposés à l’écriture latine comme pour "arbitrer". Il existe une multitude de possibilités écrites, il convient de faire le bon choix, celui qui correspond le plus à la personnalité des gens ou de la marque.
La concordance phonétique en caractères latins s’appelle le "pinying". Dans ce registre il y a plein d’autres subtilités, dans la translittération le "p" et le "b" sont presque similaires, ce qui explique en partie Pékin et Beijing, idem pour "t" et "d" Mao Tsé Toung et Mao Zé Dong, le "r" se transforme en "l" comme dans Reims qui s'écrit 兰斯 (Lánsī), signifiant "orchidée odoriférante". Pour un chinois il y a souvent confusion entre le "c" et le "g", il peut dire cadeaux pour gâteau …
Pour les sites il existe une correspondanceofficielle donnée par le bureau géographique à Beijing, ce qui écarte beaucoup de litiges et facilite la communication.
Ce type de lexique devrait exister pour tous les langages professionnels. Malheureusement dans le milieu viticole il y a de multiples traductions (hasardeuses) pour les cépages, et autres nominations, ce qui donne du pain sur la planche aux inter-professions, sommeliers, gastronomes…
A terme, le gros risque c’est qu’il existe officiellement une seule correspondance anglo-saxone.
Enfin bref, ne cherchez pas à donner une correspondance orthographique ou grammaticale à vos traductions, faites confiance à votre traducteur.